Le ministère de l’agriculture recense des cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) « en forte augmentation », explique-t-il dans un communiqué de presse diffusé ce vendredi 1er août 2025, concernant les sérotypes 3 et 8 du virus. Il souligne qu’à cette même période en 2024, la FCO 3 n’était pas encore présente en France. Aujourd’hui, elle compte déjà 1 117 foyers entre le 1er juin et le 31 juillet 2025, « répartis dans le Grand Ouest, en Bretagne et dans les Pyrénées-Atlantiques ».
La FCO 8 suit, quant à elle, une trajectoire similaire à celle de l’an passé. 1 060 foyers ont été confirmés entre le 1er juin et le 31 juillet 2025, « principalement répartis dans le Grand Ouest (Bretagne et Pays de la Loire) et, dans une moindre mesure, en Bourgogne-Franche-Comté ». Les éleveurs sont « fortement incités » à la vaccination, notamment concernant les ovins qui représentent « 40 % des foyers [de FCO 8] en 2025 ». Sept millions de doses ont été commandées par le ministère, disponibles gratuitement auprès des vétérinaires sanitaires des élevages.
Viser une diminution des symptômes
« Par ailleurs, l’achat de doses de vaccins FCO 8 pour les bovins et […] FCO 3 pour bovins et ovins peut se faire sur le marché privé auprès du vétérinaire sanitaire », précise le communiqué. Aucune campagne vaccinale financée par l’État n’est prévue pour la campagne de 2025 mais ce dernier recommande vivement une vaccination, « y compris dans les exploitations déjà touchées par le virus ».
Le ministère affirme que même les animaux en incubation peuvent en tirer profit, grâce à une réduction de l’excrétion virale et une diminution des symptômes.