« L’épidémie de fièvre catarrhale ovine a repris de plein fouet, dans le contexte d’une livraison extrêmement tardive de vaccin », constate la Confédération paysanne, dans un communiqué publié le 30 juillet 2025.

Le syndicat estime que « parmi les élevages touchés, nombre d’entre eux sont menacés à très court terme : mortalités, baisses de production, surcroît de travail et stress liés à la lutte contre la maladie ». Il demande ainsi à l’État de reconduire « a minima » le dispositif d’indemnisation de 2024 « pour tous les élevages (bovins, ovins, caprins…) atteints par au moins un sérotype de FCO ou par la MHE ».

Des « lacunes »

Estimant que ce dispositif a présenté des « lacunes », la Confédération paysanne plaide pour un dispositif intégrant « les pertes directes » sur la base des « barèmes prédation qui ont été récemment fixés », ainsi que les pertes indirectes liées à la « baisse de la productivité, les avortements, la baisse de fertilité, le coût d’éventuels prêts de trésorerie ».

Le syndicat demande également la prise en compte des pertes de l'« aval » concernant les ateliers des transformations, les frais vétérinaires et « le versement immédiat d’un acompte forfaitaire de 5 000 €, en attente de l’instruction des dossiers. »