Dans son rapport mensuel Wasde, le ministère américain de l’Agriculture (USDA) a rehaussé les prévisions de production concernant le blé, avec des stocks mondiaux de plus de 278 millions de tonnes en décembre, une estimation essentiellement imputable à l’Australie, où la récolte est finalement abondante en dépit des pluies diluviennes de l’automne, qui ont affecté la qualité des grains mais pas les volumes de la récolte.
Le gonflement des stocks mondiaux s’est traduit par une baisse du cours du blé tendre à la Bourse de Chicago.
Sur Euronext, après un début de séance mutique et des prix stagnants, les céréales sont reparties à la hausse, les marchés ayant en partie anticipé ces derniers jours les chiffres australiens.
Hausse de la production en Argentine
Alors que le rapport américain n’a pas relevé ses prévisions pour l’Argentine, la Bourse de Buenos Aires a augmenté son estimation de production de blé à 21 millions de tonnes (contre 20,3 précédemment), du fait des rendements observés, alors que 53,4 % du blé est récolté nationalement, a indiqué le cabinet Inter-Courtage.
Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 60 000 tonnes de blé meunier. L’Égypte, qui avait acheté une énorme cargaison de blé en novembre, a indiqué de son côté que ses réserves de blé étaient suffisantes pour cinq mois de consommation.
Vers 17h15 sur Euronext, le prix du blé tendre augmentait de 1,25 euro sur l’échéance de mars 2022, à 283,75 euros la tonne, et de 0,50 euro sur celle de mai, à 280,50 euros.
Le maïs gagnait 1,25 euro, à 247,25 euros la tonne, sur l’échéance de janvier et gagnait 25 centimes, à 245,50 euros la tonne, sur celle de mars.