22,3 %, c’est la part des énergies renouvelables (1) dans la consommation finale brute d’énergie de la France en 2023. Si elle progresse de près de 2 % en un an (20,4 % en 2022), cette part reste légèrement en dessous de la moyenne européenne, selon les derniers chiffres publiés par Eurostat le 19 décembre 2024. En 2023, les énergies renouvelables représentaient 24,5 % de la consommation finale brute d’énergie de l’Union européenne, soit une hausse de 1,4 % par rapport à 2022 et un niveau près de trois fois supérieur à celui de 2004.

La dernière directive européenne sur la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables a rehaussé l’objectif de l’Union européenne pour 2030, passant de 32 % à 42,5 %. L’Union européenne reste encore loin d’atteindre son objectif. Les États membres doivent donc redoubler d’efforts pour se conformer à cette nouvelle cible, qui nécessite d’augmenter de 18 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie de l’Union européenne. Ceci représente une augmentation annuelle de près de 3 % entre 2024 et 2030.

La Suède, le bon élève

Parmi les bons élèves européens, la Suède fait figure d’exemple et se classe première avec les deux tiers (66,4 %) de sa consommation finale provenant de sources renouvelables en 2023, selon Eurostat. Elle est suivie de la Finlande et ses 50,8 % d’énergies renouvelables. Le Danemark complète le podium (44,9 %).

En bon voisin, l’Allemagne est au coude à coude avec la France et affichait une part d’énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d’énergie de 21,5 % en 2023. Tout comme la France, elle accuse un retard comparé à la moyenne de l’Union européenne.

Du côté des mauvais élèves, on retrouve le Luxembourg (11,6 %), la Belgique (14,7 %) et Malte (15,1 %) qui ont enregistré en 2023 les plus faibles parts d’énergies renouvelables dans leur consommation finale.

(1) Les sources d’énergies renouvelables comprennent notamment l’éolien, le solaire (thermique, photovoltaïque et concentrée), l’hydroélectricité, la géothermie, les biocarburants et la partie renouvelable des déchets.