Nouvel épisode dans l’affaire concernant l’effarouchement des ours. Les arrêtés de la préfète de l’Ariège, pris le 29 août 2022, pour « repousser » le plantigrade pendant deux nuits sur les estives d’Ustou Col d’Escots et Arreau ont été suspendus, dès le 31 août, par le tribunal administratif de Toulouse.
Priorité à l’ours
Le juge des référés a notamment estimé que repousser l’ours des deux estives risque de l’évincer de son habitat naturel. Il indique aussi avoir pris en considération la situation de stress et la souffrance psychologique pour les éleveurs et les bergers invoqués par la préfète. Pour autant, cela n’a pas pesé suffisamment.
« Les enjeux tenant à la préservation de l’espèce imposent de prioriser sensiblement les mesures nécessaires à cette conservation, et cela alors même que les atteintes à l’espèce pourraient apparaître peu significatives », indique-t-il dans son communiqué de presse.