aux produits importés.
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Le processus est enclenché
Sur cette réciprocité des normes, garantie par des « clauses miroirs », « les agriculteurs attendent qu’elle soit complète, et que les exigences européennes soient imposées aux tiers », a bien compris le commissaire Janusz Wojciechowski. Mais la décision ne peut pas déroger aux normes de l’OMC ni être unilatérale. Ni fâcher les partenaires commerciaux de l’Union européenne, elle-même importante exportatrice.
Pas simple, mais pas impossible, a résumé Marc Fesneau, qu’il s’agisse de négocier les accords au niveau bilatéral ou multilatéral, ou d’introduire des « clauses miroirs ». Sur le fond, au moins, « les ministres sont d’accord pour introduire des normes élevées en matière de santé, d’environnement et de bien-être animal », a-t-il appuyé.
Si le dossier ne sera pas bouclé de sitôt, au moins le cadre est posé, a conclu Marc Fesneau. « Le momentum politique est lancé, c’est le début d’un processus. Un suivi régulier des mesures sera fait », a-t-il affirmé, enjoignant la présidence tchèque à poursuivre le travail.
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