"Faisant suite à l’annonce de la Cour de justice de l’Union européenne, la coopérative Cristal Union se mobilise pour aider ses adhérents à passer le cap", indique-t-elle le 27 janvier 2023. Pour ce faire, "en plus d'un accompagnement technique", elle rehausse son objectif de prix pour la prochaine campagne, à 45 euros la tonne à 16°, à la faveur d'un "marché porteur" pour le sucre et l'éthanol. 

Surveillance et recherche

En plus d'un effort sur la rémunération, "en relation étroite avec l’interprofession et les pouvoirs publics, [la coopérative a travaillé à la définition] des protocoles de surveillance, d'alerte et de protection des plantes pour la campagne à venir".

"La lutte contre la jaunisse passera, à court terme, par les applications foliaires en végétation, précise la coopérative.Les équipes agronomiques de la coopérative préparent d’ores et déjà des plans d’interventions adaptés à chaque région, en tirant parti des situations observées lors de la campagne 2020." Cristal Union souligne également sa contribution active à la recherche de solutions alternatives.

Alimenter les usines

"Nous préférons nous projeter vers l’avenir, agir et aider nos agriculteurs à passer ce cap, a réagi Xavier Astolfi, directeur général. La forte amélioration des marchés du sucre et de l’alcool/éthanol observée depuis plus d’un an nous en donne les moyens. L’important, c’est que les agriculteurs continuent à semer des betteraves. Parce que ce sont ces betteraves qui alimentent nos usines pour produire le sucre, l’alcool, le bioéthanol qui contribuent à notre souveraineté alimentaire, sanitaire et énergétique."

"Alors que toute la filière française de la betterave et du sucre est mobilisée pour trouver des alternatives aux néonicotinoïdes, cette décision de la Cour de justice européenne a été un coup de massue. Nous savons que l’on aura des solutions à court, moyen terme pour lutter contre la jaunisse de la betterave, mais cela demande un peu de temps", a complété Olivier De Bohan, président.