« Cette charte est un engagement de la part des quatre acteurs de la filière : semenciers, producteurs, collecteurs, transformateurs, explique Charlotte Canale, ingénieure chez Terres Univia. Elle garantit l’origine France, le non-OGM, une traçabilité et la durabilité du soja français. Cette charte répond à une demande forte de la société. » La charte permet aujourd’hui à l’agriculteur engagé de gagner 15 €/t de plus que le soja classique.
Développer la culture en France
Au-delà de cette charte, l’objectif est de développer la culture de soja en France. « Actuellement, encore 500 000 tonnes de tourteau de soja non OGM sont importées pour satisfaire les besoins de la filière », expliquent les partenaires.
« Avec le lancement de la charte soja de France et de deux nouveaux cahiers des charges Bleu-Blanc-Coeur (soja de France et féverole de France), Terres Univia et Bleu-Blanc-Coeur partagent un objectif ambitieux : atteindre les 250 000 hectares de soja français non OGM, local et durable à l’horizon de 2025 pour les substituer à ce soja d’importation et redévelopper des milliers d’hectares de féverole. »
Françoise Labalette, ingénieure chez Terres Univia, rappelle qu’aujourd’hui 154 000 ha de soja sont produits. « Une forte progression des surfaces a déjà eu lieu, mais on veut aller plus loin en insérant du soja partout en France. »