Dans un communiqué du 15 octobre 2018, l’association fait état d’une dégradation de la situation de l’ambroisie en France. L’Observatoire régional de la santé dénombre, dans sa dernière étude (de 2017), « 660 000 personnes souffrant du pollen d’ambroisie et un doublement des coûts de santé associés s’élevant maintenant à 40 millions d’euros en Auvergne-Rhône-Alpes. […] Cette aggravation est l’exact reflet du désintérêt persistant de l’Administration et de la plupart des élus. »

Trois leviers d’action

Malgré les actions mises en place par les pouvoirs publics, l’association trouve que les efforts sont insuffisants et somme le gouvernement de prendre trois initiatives fortes :

  • Inscrire l’ambroisie comme organisme nuisible à l’agriculture. « Selon les années, elle peut créer des baisses de rendement dans les cultures pouvant aller de 20 % à 70 %. Le préjudice est donc important », souligne le Comité parlementaire de suivi du risque d’ambroisie ;
  • Donner la « compétence ambroisie » aux communes et communautés de communes ;
  • Faire reconnaître la pollution aérobiologique au même niveau que la pollution chimique.

Selon Stop Ambroisie, les moyens de lutte contre cette plante sont « connus, simples et peu coûteux », mais « seul l’État a la capacité d’organiser et de coordonner la lutte […] sur le long terme ».