Selon un bilan provisoire de Méteo-France au 28 août, l’été 2018 se classe au second rang des étés les plus chauds, toutefois loin derrière 2003. Durant juin, juillet et août (été météorologique), « les températures sont généralement restées supérieures aux normales, notamment sur un large quart nord-est où elles ont souvent été 2 à 3°C au-dessus des normales ». En moyenne sur la saison et sur la France, la température a été supérieure à la normale de près de 2°C contre +3,2°C en 2003.

Pluviométrie contrastée

Du côté de la pluviométrie, le bilan est contrasté. « Malgré un mois d’août globalement peu arrosé hormis des Cévennes à la Région Paca et en Corse, les précipitations de cet été ont été excédentaires sur l’est de la Bretagne et les pays de la Loire, le sud de l’Aquitaine et du Midi-Pyrénées ainsi que sur les régions méditerranéennes, précise Météo-France. Elles ont en revanche été déficitaires des côtes normandes aux frontières du Nord et du Nord-Est ainsi que sur le centre du pays. »

Ce manque d’eau associé aux fortes températures a ainsi à un assèchement important des sols superficiels sur le quart nord-est du pays. « En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie est à ce jour légèrement déficitaire », note l’organisme de météorologie.

Quant à l’ensoleillement, il a été excédentaire sur la quasi-totalité du pays, avec un caractère exceptionnel sur le nord, le nord-est et le centre de l’Hexagone où il est proche des records de 2003.

I.E.