L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a récemment publié un rapport d’analyse du risque de l’ambroisie trifide et recommande un ensemble de mesures préventives afin d’empêcher sa dissémination, en France et dans l’Union européenne.
Dans ce cadre, l’agence s’est associée à une initiative de sciences citoyennes permettant de mieux localiser les périmètres d’implantation de la plante grâce à des données recueillies par la population.
Cette opération, menée par Tela Botanica, consiste à mobiliser les citoyens dans l’acquisition de données de terrain en proposant un outil de collecte et de partage en ligne des observations. Cet outil explique de manière simple comment identifier la plante in situ et permet de transmettre les informations recueillies sur le terrain. Ces données seront intégrées dans le Système d’information sur la nature et les paysages (SINP) et pourront alimenter la base de données de signalements des ambroisies.
« Le Laboratoire de la santé des végétaux de l’Anses a un rôle d’analyse de ces données afin de mieux comprendre les facteurs favorisant la dissémination de ces espèces invasives, dans une démarche de détection précoce », ajoute l’Agence.