Le 2 juillet 2018, le Sénat a voté, dans le cadre de la loi sur l’agriculture et l’alimentation, un amendement proposant d’indemniser les professionnels victimes des produits phytosanitaires. Cette proposition avait été rejetée par l’Assemblée nationale en première lecture de la loi.

« Obtenir une juste réparation »

« Il est indispensable que le gouvernement prenne enfin ses responsabilités et tienne compte de ce signal fort envoyé par les parlementaires », a réagi l’association Phyto-Victimes dans un communiqué. La création d’un fonds d’indemnisation est « la seule possibilité pour les victimes de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques d’obtenir une juste réparation », poursuit-elle.

Selon l’association, la mise en place de ce fonds a d’ailleurs été préconisée dans le rapport de trois inspections d’État (IGAS-IGF-CGAAER), daté de janvier 2018.

« Depuis le 1er juillet 2018, le gouvernement a fait le choix de réduire la vitesse sur les routes pour essayer de sauver 500 vies par an. Qu’en est-il de la prise en compte des milliers de personnes impactées de près ou de loin des conséquences de l’utilisation des pesticides ? » interroge Phyto-Victimes.

A.M.