Plus précoce et cultivé sous serre : il avait cette année tout pour plaire. Alors que les autres cultures, plus tardives ou de plein champ, ont été touchées par les intempéries de mai, le concombre se porte très bien. Le ministère de l’Agriculture publie un état de la production et des prix dans une note datée du 22 juin 2018.
Merci, la pluie
Au début de la saison, le mauvais temps maintenait les cours bas. L’offre était faible, la demande inexistante. Puis, dès les premières éclaircies en avril, alors que les autres légumes étaient à la traîne, les consommateurs ont joué le jeu. Par la suite, les intempéries de mai ont pénalisé les autres cultures, mais le concombre est resté disponible lors des rares épisodes de beau temps. Et la demande a entraîné une forte hausse des cours. En mai 2018, le prix du concombre dépasse celui de l’année dernière de 58 % et s’élève à 45 % au-dessus de la moyenne de 2013 à 2017.
Les surfaces se maintiennent
Les surfaces de concombre se maintiennent dans la moyenne de 2013 à 2017, mais sont en baisse de 4 % par rapport à l’année dernière. « La diminution, remarque le ministère, atteindrait les 9 % sur un an dans le Sud-Est. » Pourtant, cette région représente « le deuxième bassin de production, avec 27 % des surfaces françaises, tous modes de culture confondus ».