Les sénateurs ont en effet modifié l’article 14ter du projet de loi agriculture et alimentation, se basant sur une évaluation de l’Anses qui évoque des risques « d’atteinte à la santé humaine ou à la préservation de l’environnement ».
La Confédération paysanne réagit ce 14 juin 2018 : « ces molécules naturelles d’origine végétale sont, contrairement aux molécules de synthèse, biodégradables. Quant à la santé humaine, de quel risque parle-t-on lorsqu’on épand une tisane ? »
Pour le syndicat, cette décision constitue une « tentative pour empêcher la diffusion de ces alternatives aux pesticides » qui est « inadmissible ». Elle « maintient dans l’illégalité les paysan-ne-s qui utilisent déjà ces plantes et préparations sans faire de dégâts sanitaires sur le terrain ».