Les parlementaires sont effet revenus en arrière en commission des affaires économiques sur ce qu’avait voté l’Assemblée nationale. Ces derniers, à travers l’article 14 ter, avaient ouvert la possibilité d’élargissement à un usage immédiat des plantes et parties de plantes pouvant entrer dans la composition des PNPP.

« Pas une seule plante en quatre ans »

Le Sénat remet en question cet article « en réintroduisant une obligation d’évaluation de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) totalement inutile, pour cette catégorie de plantes, puisqu’elles ont déjà été évaluées en 2001. » « L’Anses n’a pas autorisé une seule plante en quatre ans », regrette l’AsproPNPP.

À l’instar de la Confédération paysanne jeudi, l’AsproPNPP estime qu’il serait « beaucoup plus efficace de supprimer les pesticides chimiques qui sont eux de préoccupants à très préoccupants contrairement aux PNPP. »

Dans sa lettre, l’association demande donc « aux sénatrices et sénateurs de défendre les PNPP et de réintroduire la version originale » de l’article 14 ter.

I.E.