Le nouvel arrêté est qualifié « à la fois de démagogique et d’irresponsable » mais aussi d’être « écrit à la hâte par l’Administration », selon le syndicat dans un communiqué de presse du 2 novembre 2016. Il se dit méfiant face aux annonces de Manuel Valls, quand celui-ci explique que l’arrêté sera semblable à celui de 2006.

La CR demande qu’une étude d’impact soit menée avant la réécriture de l’arrêté. « Il est inconcevable d’imposer sans étude d’impact de nouvelles mesures, qui nous contraindraient à abandonner une partie de nos terres et donc de nos outils de travail, et ce dans une situation de crise déjà très destructrice ! », explique dans le communiqué, Max Bauer, horticulteur dans le Var.

D’autre part, le syndicat s’étonne de la réaction de la FNSEA. « Pourquoi ne pas soutenir l’action de l’ANPP qui a eu le courage d’attaquer un arrêté inapplicable, plutôt que de s’en désolidariser ? » demande la CR.