Ce mercredi 10 août 2016, InVivo s’exprime sur la capacité de la France exporter ses céréales cette année. Selon le groupement de coopératives, les exportations françaises de blé devraient chuter de 40 % pour atteindre 4,8 millions de tonnes (Mt), contre 12,5 Mt l’an passé.
Non seulement cette récolte engendre une chute des volumes disponibles à exporter, mais elle se caractérise aussi par des qualités atypiques auxquelles ni le marché intérieur, ni les opérateurs à l’exportation ne sont habitués. Il va falloir trouver des débouchés afin de valoriser au mieux des grains à faibles poids spécifiques et présentant des taux de protéine très élevés.
Les exportations ne se feront pas à rythme régulier
« InVivo Trading s’organise pour capter les opportunités de marché lorsqu’elles seront présentes », explique ainsi l’organisme dans un communiqué de presse. La capacité à saisir les opportunités au bon moment fera que « les exportations de blé ne se feront pas à un rythme régulier, prévient InVivo. Les opérateurs doivent s’organiser différemment pour saisir les opportunités. » Le groupe évoque par exemple la période où les pays de la mer Noire seront moins agressifs sur les prix.
Des fenêtres d’opportunités très courtes
« Les fenêtres d’opportunités risques d’être très courtes : quelques jours, une semaine », alerte InVivo. La logistique sera donc selon le groupe primordiale : « acheminement rapide des blés des coopératives vers les silos portuaires maritimes pour l’export sur pays tiers, chargement rapide des bateaux », précise InVivo, qui se sent prêt à relever le défi.