D’après le programme de suivi des céréales de FranceAgriMer, le stade de floraison femelle du maïs a évolué de 46 à 83 % en moyenne sur le territoire pendant la semaine se terminant le 1er août 2016. Ce pourcentage s’approchait des 90 % pour la majorité des régions, mais restait à 69 % pour le Centre et la Bretagne, et 70 % en Bourgogne. Comparé à la moyenne quinquennale, ce stade a été atteint avec 9 jours de retard.

Au 1er août, les conditions de culture du maïs étaient bonnes ou très bonnes pour 70 % des surfaces contre 58 % en 2015. Les écarts à la moyenne sont marqués par des situations très bonnes majoritaires en Franche-Comté (49 %) et des situations mauvaises, voire très mauvaises, pour 11 à 20 % des surfaces en Alsace, Pays de la Loire, Rhône-Alpes, Champagne-Ardenne, Bourgogne, Centre et la Bretagne.

Dans ces dernières régions, les maïs ont été affectés, en début de cycle, soit par des attaques de mouche géomyze, soit par les excès d’eau voire les inondations du mois de juin, qui ont noyé les jeunes maïs ou retardé les semis.

La récolte de tournesol se redresse

Dans sa dernière note de conjoncture, FranceAgrimer indique que la production de tournesol augmenterait de 9 % en 2016. Ceci malgré une baisse des surfaces, de 15 %, et du fait d’une augmentation des rendements de 15 % par rapport à 2015, une année basse du fait de la sécheresse. En revanche, compte tenu de l’important retrait des surfaces cette année, la production serait 17 % en dessous de sa moyenne 2011-2015.

Le maïs grain sur le déclin

La production de maïs grain, elle, atteindrait 13,7 Mt, soit un niveau comparable à celui de 2015, année marquée par la sécheresse. Ce volume de production serait décroché malgré la baisse de surfaces et du fait des hausses prévues de rendement en grain. Mais la récolte resterait inférieure de 13 % par rapport à la moyenne quinquennale.

La production de maïs fourrage, elle, augmenterait de 0,9 % sur un an, à 17,4 Mt, malgré un recul des surfaces. Le rendement augmenterait de 3 % par rapport à 2015, mais serait en retrait de 7 % par rapport à la moyenne 2011-2015.

A. Cas.