À 33,7 millions de tonnes, la production française de betteraves industrielles serait en hausse de 3,5 % en 2025 par rapport à la campagne précédente, et de 8,7 % par rapport à la moyenne quinquennale 2020-2024. Alors que les surfaces reculeraient de 15 000 hectares sur un an, à 397 000 hectares contre 412 000 hectares en 2024, les rendements progresseraient pour atteindre 84,9 t/ha, contre 79,2 t/ha en 2024. Ces rendements s’avèrent néanmoins hétérogènes à cause de la pression de la jaunisse et du déficit hydrique.

Quota ukrainien revu à la hausse
La production européenne de sucre est estimée à 15,4 millions de tonnes, en légère baisse par rapport au niveau de la moyenne quinquennale (15,6 millions de tonnes). À noter que, à la suite du feu vert du conseil de l’Union européenne, le quota d’importation de sucre ukrainien est passé de 20 000 tonnes à 100 000 tonnes pour 2026 et au-delà. L’accès au marché de l’Union européenne est conditionné à l’alignement progressif de l’Ukraine aux normes de production européennes d’ici à 2028 (notamment en matière de pesticides).
La production mondiale de sucre, à 195,7 millions de tonnes (+ 4,4 % en un an), est en forte progression par rapport à la moyenne quinquennale, établie à 186,5 millions de tonnes. C’est un niveau record. La consommation s’établirait à 192,6 millions de tonnes, avec un excédent qui progresse à 3,1 millions de tonnes. « Les marchés internationaux du sucre restent sur une tendance baissière, influencés par des fondamentaux fortement excédentaires pour la campagne 2025-2026 et sans doute 2026-2027 », souligne FranceAgriMer.