Quelle est aujourd’hui la priorité pour les producteurs ?
Le redoux va permettre d’établir un diagnostic global des parcelles en se focalisant prioritairement sur les plus petits colzas en termes de biomasse. Avec des pesées de 200 g/m² à l’entrée de l’hiver, toute disparition de pieds devient problématique pour la suite.
Quels sont actuellement les facteurs à prendre en compte ?
Sur petits colzas, en dessous de 10 pieds/m², inutile d’insister. Entre 10 et 20 pieds/m², tout dépend de l’enracinement et du milieu.
À partir de 20 pieds/m² bien répartis, le potentiel peut encore être préservé. Après le peuplement, la qualité de l’enracinement (déchaussement ou pas) et l’état de salissement sont aussi à considérer. À cette saison, les rattrapages sont quasi impossibles et les parcelles très sales ne s’en sortiront pas.
Et, même si l’automne a été peu favorable au charançon du bourgeon terminal, un diagnostic de l’état d’infestation éventuel par les larves est à réaliser impérativement avant tout nouvel investissement sur la culture.