le ministère souligne que le bilan commercial des oléagineux s’est dégradé, avec des importations en hausse de près de 23 millions d’euros par rapport à janvier 2018. « Les rendements de la récolte de 2018, rappelle le ministère, ont été affectés par les conditions climatiques du printemps puis par la sécheresse estivale. »
Cependant, pour l’ensemble des produits agricoles bruts, le bilan s’est amélioré par rapport à l’année dernière, avec une hausse de près de 160 millions d’euros. Les augmentations des ventes de légumes (+ 56 millions d’euros), et de pommes de terre (+ 40 millions d’euros), en sont les principales responsables.
Céréales dynamiques
Comme le souligne par ailleurs le ministère, « les ventes de céréales restent relativement dynamiques en valeur (+21 millions) du fait de prix moyens à l’exportation en hausse, notamment pour les orges ».
Mais dans la balance totale de l’agroalimentaire, ce sont les produits transformés qui continuent d’être les plus performants à l’exportation. Le ministère remarque ainsi que « les ventes de vin augmentent de 84 millions d’euros sur un an du fait de la demande dynamique en provenance des États-Unis ».