« Mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C), rapporte Météo-France dans le bilan climatique du printemps 2025 publié le mercredi 4 juin 2025. L’anomalie atteint +1,1°C pour l’ensemble du printemps 2025, le classant ainsi au troisième rang ex æquo des printemps les plus chauds depuis le début des mesures en 1900. »
Une anomalie de + 1,1 °C
Le printemps 2025 se classe derrière celui de 2011 (+1,5°C) et celui de 2020 (+1,3°C). Météo-France souligne que « neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000 ».

Le cru 2025 se caractérise par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier à la fin d'avril-début de mai ou à la fin de mai. « Les températures maximales ont dépassé la normale de plus de 2°C sur les régions au nord de la Loire. Dans […] le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, il s’agit du printemps le plus chaud jamais enregistré. »
Précipitations
Autre particularité de ce printemps 2025, la « présence récurrente de hautes pressions sur l’Europe du Nord, protégeant ces régions des perturbations et des précipitations », souligne Météo-France. À l’inverse, des gouttes froides ont régulièrement apporté temps gris et pluies sur la péninsule Ibérique et le sud de l’Europe.
Bilan : « tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord de la France », avec un déficit de 40 % sur les régions au nord de la Loire, voire 50 à 70 % de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne. Sur ces régions, « il a plu entre 10 et 15 jours seulement, soit 15 jours de moins que la normale ».
Cela contraste avec la situation dans le sud de la France. « Les précipitations ont été excédentaires le long de la Garonne (+20 % par rapport à la normale), parfois même abondantes sur la vallée du Rhône ou encore la Région Paca et la Corse (excédent pluviométrique atteignant 50 à 80 %) », précise Météo-France.
« Malgré des épisodes orageux localement violents et intenses, la pluviométrie de ce printemps reste déficitaire de près de 20 % en moyenne sur le pays et sur la saison. Sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, les sols superficiels au 31 mai sont inhabituellement secs, situation digne d’une fin de juillet. »
Ensoleillement
Le soleil a également été très présent sur le nord du pays, avec un « excédent d’ensoleillement [qui] atteint plus de 20 % au nord de la Loire et dépasse 30 % au nord de la Seine. Près de la Méditerranée, l’ensoleillement est légèrement inférieur à la normale. À l’échelle du pays et de la saison, l’ensoleillement est excédentaire de 10 %. »
