Jeudi 21 avril 2022, sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 356,50 € (–4,50 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 351,75 € (–4,50 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé à 331,00 € (stable) sur l’échéance de juin et à 325,00 € (–1,00 €) sur l’échéance d’août.

 

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Vendredi 22 avril, peu avant 12h00, la tonne de blé s’établissait à 358,25 € (+1,75 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 352,75 € (+1,00 €) sur l’échéance de décembre.

 

La tonne de maïs s’échangeait à 330,50 € (–0,50 €) sur l’échéance de juin et 325,50 € (+0,50€) sur celle d’août.

Conditions de cultures aux États-Unis

« Le marché semble devoir reprendre son souffle après les récentes hausses, et les opérateurs vont se focaliser maintenant sur les conditions météorologiques du continent nord-américain pour suivre l’état d’avancement des semis de soja et de maïs », indique Agritel dans sa note quotidienne. Pour l’heure, les semis de maïs sont « réalisés dans la moyenne de ces dernières années », souligne le cabinet.

 

Sur le marché américain, « maïs et blé ont cédé du terrain après une série des prises de profit sur des niveaux de prix pas loin de leurs plus hauts historiques », relate Sitagri. Le cabinet indique que le rapport hebdomadaire de l’USDA sur les ventes à l’exportation, a chiffré des ventes de maïs « inférieures aux attentes », et des ventes de blé « dans la fourchette basse des attentes ». Ainsi, ce rapport jugé « décevant », a « déclenché les ventes ».

20 % des surfaces semées en Ukraine

Le ministre de l’Agriculture ukrainien « estime que seulement 2,5 millions d’hectares de cultures de printemps auraient été semés à ce jour, soit 20 % de la totalité attendue, relève Agritel. Dans les régions de haute intensité de conflit, les semis pourraient être en repli de 70 % par rapport à l’an passé. Au global, le pays pourrait voir ses surfaces de printemps réduites de 30 % environ. Cela reste difficile à déterminer, ce d’autant plus que les chantiers de récolte cet été risquent également d’être difficiles. »

 

Jeudi 21 avril 2022, le CIC a publié ses premières estimations du bilan céréalier mondial pour 2022-2023. La production mondiale est attendue en baisse par rapport à 2021-2022 (2 275 millions de tonnes, soit une baisse de 13 millions de tonnes sur un an), tout comme les stocks de fin de campagne (à 581 millions de tonnes, soit une baisse de 26 millions de tonnes).