Mardi 12 avril 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 370,25 € (+12,00 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 364,50 € (+13,00 €) sur l’échéance de décembre.

 

De son côté, la tonne de maïs a terminé à 334,00 € (+7,75 €) sur l’échéance de juin et à 331,75 € (+6,75 €) sur l’échéance d’août.

 

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Ce mercredi 13 avril 2022 sur Euronext à l’ouverture, la tonne de blé était à la baisse à 365,00 € (–5,25 €) sur l’échéance de septembre et à 359,50 € (–5,00 €) sur l’échéance de décembre.

 

La tonne de maïs était également dans le rouge, à 331,75 € (–2,25 €) sur l’échéance de juin et à 330,50 € (–1,25 €) sur celle d’août.

Approvisionnement des pays importateurs

Selon Agritel, la « nouvelle très forte progression des cours hier, tous produits », s’inscrit dans « un contexte où la guerre en Ukraine semble devoir s’inscrire dans la durée », et s’explique également par les « craintes de déficit hydrique » aux États-Unis.

 

Toujours selon le cabinet de conseil, « la tension est ainsi extrême avec un risque de voir certains pays importateurs ne plus être en mesure de s’approvisionner suffisamment. Dans ce contexte les sujets de la sécurité alimentaire, du pouvoir alimentaire, de la souveraineté alimentaire, reviennent sur le devant de la scène. »

Baisse des surfaces en blé en France

« Le principal pays importateur de blé, l’Égypte, envisage d’autoriser l’Inde comme fournisseur dans ses prochains appels d’offres compte tenu du contexte. En effet, ce dernier connaît une très bonne récolte cette année et pourrait être en mesure d’exporter 9 à 10 millions de tonnes », précise Agritel.

 

Selon le ministère de l’Agriculture, à l’échelle de la France, les estimations à la hausse des surfaces d’orge d’hiver et de printemps en 2022 par rapport à 2021 ne compenseraient pas suffisamment le recul des blés et autres céréales à paille secondaires.