« Les marchés clôturaient la semaine sur une note négative, toujours dans un contexte de grandes incertitudes face aux événements sur le bassin mer Noire », indique Agritel dans sa note quotidienne.
En effet, le vendredi 1er avril 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 365,25 € (–4,25 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de mai, et à 329,25 € (–3,50 €) sur celle de septembre. De son côté, le maïs a terminé à 315,50 €/t (–7,25 €) sur l’échéance de juin et à 313,25 € (–2,25 €) sur l’échéance d’août.
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« Le début de semaine devrait afficher de nouveau une note de fermeté face aux événements dramatiques constatés en Ukraine », estime Agritel.
Vers 11h00 ce lundi 4 avril sur Euronext, les cours du blé ouvraient à 369,50 €/t (+4,25 €/t) sur l’échéance de mai et à 335,00 €/t (+5,75 €/t) sur l’échéance de septembre. Les cours du maïs ouvraient à 318,75 €/t (+3,25 €/t) sur l’échéance de juin, et à 315,00 €/t (+1,75 €/t) sur celle d’août.
Lutter contre la pénurie en Afrique du Nord
Le cabinet rapporte que la Russie a annoncé « réserver ses surplus de céréales aux pays dits “amis”, mettant ainsi en avant sa volonté d’utiliser ses surplus agricoles comme facteurs d’influence. Les exportations russes se poursuivent actuellement. »
Selon Sitagri, les États-Unis ont indiqué que « les Russes ont bombardé des installations de stockage de céréales dans l’est de l’Ukraine. Le maïs de l’Ukraine, quatrième exportateur mondial, est absent des marchés depuis le début de la guerre. »
La Coopération Agricole métiers du grain signale dans une note publiée le 1er avril que « l’Union européenne a annoncé aider financièrement le Maroc, l’Algérie et la Tunisie contre la pénurie de céréales. »
Du côté du maïs, elle estime que « la tension s’accroître encore un peu plus » à la suite de la publication du rapport USDA du 31 mars sur les intentions d’ensemencement. « Les superficies sont moindres qu’attendues aux États Unis : 89,5 millions d’acres contre 92 millions d’acres attendus ».