Washington et Kiev accusent Moscou de masser des troupes à la frontière avec l’Ukraine pour attaquer le pays, rejouant le scénario qui avait vu les Russes annexer la péninsule de Crimée en 2014, et précipiter l’Ukraine dans une guerre qui a fait plus de 13 000 morts. Ce pays est un important exportateur de céréales.

 

Le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine doivent s’entretenir dans la journée sur le sujet. « Les incertitudes qui portent sur le variant du Covid, ainsi que les tensions géopolitiques incitent à la prudence », souligne le cabinet Agritel.

 

La demande reste soutenue : l’Arabie Saoudite a acheté 689 000 tonnes de blé lors de son appel d’offres de vendredi dernier avec des origines optionnelles, rapporte Agritel.

 

En France, pour 2022, « les surfaces de céréales d’hiver sont estimées à 6,8 millions d’hectares », selon Agreste, le service de la statistique du ministère français de l’Agriculture. Elles sont en repli de 0,4 % sur un an, mais en hausse de 1,6 % par rapport à la moyenne de 2017 à 2021. « Parmi les surfaces des céréales d’hiver, seules celles d’orge sont en hausse sur un an (+2,4 %) », souligne Agreste.

 

Quant à la récolte de blé tendre de 2021, elle est confirmée à 35,4 millions de tonnes, tandis que la production de maïs (semences comprises) est « fortement revue à la hausse, à 15,4 millions de tonnes ».

 

Vers 17h10 sur Euronext, le prix du blé tendre perdait 1 euro, à 280 euros la tonne sur l’échéance de décembre — proche de la clôture — et reculait de 0,50 euro sur celle de mars, à 291,25 euros la tonne.

 

Le maïs augmentait de 1,50 euro, à 247,75 euros la tonne, sur l’échéance de janvier et de 1,75 euro, à 245,75 euros la tonne, sur celle de mars.