« Les orages qui sévissent sont parfois violents et peuvent engendrer des dégâts localement, mais le retour d’un temps plus clément dès demain (samedi 5 juin 2021) permet d’afficher un certain optimisme sur la production française à venir », remarquait le cabinet Agritel dans sa note quotidienne.

 

Sur le plan de la demande, « l’activité d’exportation de l’origine France au mois de mai s’est montrée très faible », en raison notamment du « peu d’intérêt […] de la part de nos deux principaux clients, le Maroc et l’Algérie », ajoutait le cabinet spécialisé.

En dessous du stock-outil

« La tension est forte sur le marché du maïs en Europe sur la fin de la campagne, avec des disponibilités qui deviennent moins importantes et une demande bien présente, informe La Coopération Agricole dans sa lettre hebdomadaire. Dans les derniers bilans publiés par FranceAgriMer au début de mai, le stock de fin de campagne s’affichait à 1,9 million de tonnes, soit 140 000 tonnes de moins que la campagne précédente et en dessous du stock-outil. La soudure entre les deux campagnes risque d’être particulièrement tendue cette année. Et le contexte mondial favorise toujours la hausse des prix. »

 

Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre prenait 0,50 € sur l’échéance de septembre, à 216 €, ainsi que sur l’échéance de décembre, à 215 €.

 

La tonne de maïs augmentait de 16,75 €, à 269,75 €, sur l’échéance de juin, dont la clôture se rapproche, et de 1,75 € sur l’échéance d’août, à 255,50 €.