« Tous les indicateurs sont au rouge pour les producteurs de lait de chèvre », alerte la Fnec, la Fédération nationale des éleveurs de chèvres, dans un communiqué publié ce jeudi 4 novembre 2021. D’après le syndicat, L’Ipampa (1) “Lait de chèvre” est en hausse de 7,7 % par rapport à l’année dernière. Rien que pour l’alimentation des chèvres, le sous-indice Ipampa “Aliment acheté” a pris 10,4 % en un an ! »
La Fnec estime ainsi que pour assurer une rémunération de deux Smic par unité de main-d’œuvre (UMO), le prix du lait devrait être de 840 €/1 000 l. « Avec les 782 €/1 000 l payés en moyenne ces 12 derniers mois (août 2020 à août 2021), les éleveurs ne pourront pas tenir », tranche le syndicat.
> À lire aussi : La collecte de lait de chèvre se redresse (03/11/2021)
« Appliquer la loi Egalim 2 »
Pour y parvenir, la Fnec « compte sur la loi Egalim 2 pour faire en sorte que cette hausse nécessaire du prix du lait se répercute dans le résultat des négociations commerciales ». Pour ne pas « mettre en péril l’avenir de la production », le syndicat « demande clairement aux laiteries d’appliquer avec détermination la loi Egalim 2 ».
Il estime qu’« une hausse conséquente du prix payé au producteur est indispensable au plus vite ». « Nous ne consentirons pas que le prix 2022 soit déconnecté de la réalité de nos coûts de production », appuie la Fnec.
> À lire aussi : Chèvres, en lactation longue, plus de lait et moins de mises bas (03/11/2021)
(1) Indice des prix d’achat des moyens de production agricole.