Le Premier ministre a annoncé le 5 avril 2022 le déblocage d’aides d’urgences pour les agriculteurs sinistrés par le gel printanier de 2022. La prise en charge exceptionnelle des cotisations sociales et le dégrèvement de la taxe du foncier non bâti (TFNB), ainsi que l’activation du fonds national des calamités agricoles ont par ailleurs été promis.

Premières réactions aux annonces de Matignon

Les Chambres d’agriculture annoncent, dans un communiqué du 6 avril 2022, être disponibles pour conseiller et assister les agriculteurs dans la mise en œuvre des dispositifs de soutien. Les Chambres déclarent également être présentes pour « porter aux instances nationales et locales les problèmes qui seront remontés du terrain ».

 

Dans une communication du 6 avril, la Confédération paysanne insiste sur la nécessité d’intégrer l’apiculture, les fermes diversifiées, et les cotisants solidaires au fonds d’urgence. Le syndicat craint également que le plan d’aide pour le gel de 2022 soit insuffisant. Il demande également, pour éviter le « deux poids, deux mesures », que les sinistrés de la tempête Eunice en février dernier puissent eux aussi bénéficier d’aides des préfets.

Moins d’opacité pour la Confédération paysanne

Dans son communiqué, la Confédération paysanne interpelle également le Premier ministre sur les « dysfonctionnements » du plan gel de 2021, évoquant notamment la distribution « opaque » des aides et des critères d’accès variables selon les départements.

 

Une situation qui ne doit plus se reproduire. Pour l’éviter, le syndicat demande une concertation locale pour l’attribution des aides préfectorales, « afin de limiter tout risque de clientélisme ».