Septembre 2021 a été marqué par un temps très chaud durant la première quinzaine et par de nombreux épisodes pluvio-orageux très intenses, voire parfois exceptionnels, relève Météo-France dans son bulletin du 5 octobre 2021.
Ce temps s’est accompagné de pluies diluviennes sur le Sud-Ouest le 8 sur la région d’Agen (Lot-et-Garonne), puis dans le Gard le 14 au matin dans la région de Nîmes.
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Septembre 2021 est le troisième septembre le plus chaud en 50 ans
Les températures sont restées supérieures aux normales la majeure partie du mois avec deux pics de forte chaleur du 5 au 9, puis du 13 au 15. Des records de chaleur ont été battus dans l’Ouest durant le premier pic, et le record mensuel national de douceur nocturne pour un mois de septembre a été enregistré au Pays basque avec une température minimale de 26,3°C à Ciboure, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 7.
Avec une température minimale moyenne sur la France de 18,1°C, la nuit du 15 septembre a été la deuxième nuit de septembre la plus douce enregistrée depuis 1947 derrière les 18,4°C du 4 septembre 2006.
Les températures ont été en moyenne 1 à 2°C au-dessus des valeurs de saison sur la Bretagne, le Sud-Ouest, le flanc est et les régions méditerranéennes et 2 à 3°C sur le reste du pays.
La température moyenne de 19,3°C sur la France et sur le mois a été supérieure à la normale (1) de 2 °C. Septembre 2021 se classe ainsi au sixième rang des mois de septembre les plus chauds depuis 1900 et au troisième rang depuis 50 ans, derrière les mois de septembre 2006 et 2016 (+2,4°C) et ex aequo avec septembre 1987.

Des cumuls de pluie jusqu’à 80 % au-dessus de la normale
Les épisodes pluvio-orageux ont été nombreux jusqu’au 20 septembre 2021 sur une grande moitié sud du pays et se sont accompagnés de précipitations souvent intenses et abondantes. En revanche, les passages pluvieux ont été moins fréquents sur la Corse et le nord-ouest de l’Hexagone et quasi absents au nord de la Seine.
Les cumuls mensuels ont souvent atteint une fois et demie, à deux fois et demie la normale, des Pyrénées au nord de l’Auvergne et au Bassin parisien ainsi que plus localement sur le nord de la Bretagne. Ils ont été localement supérieurs à la normale de 20 à 80 % de l’est du Languedoc aux Cévennes et au nord de la Provence. Sur le reste du pays, ils ont été déficitaires de 20 à 75 %. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été déficitaire (1) de près de 10 %.

Un ensoleillement divisé entre le Nord et le Sud
L’ensoleillement a été géographiquement très contrasté. Il a été généralement déficitaire (2) de plus de 10 %, du sud de l’Aquitaine aux Alpes du Sud, voire de plus de 20 % des Pyrénées-Atlantiques aux Pyrénées-Orientales. Il a été plus conforme à la saison sur la Bretagne ainsi que du Poitou et du sud du Centre-Val de Loire au nord des Alpes.
En revanche, le soleil a été plus généreux sur le nord de l’Hexagone avec un excédent de 20 à 40 %, des Hauts-de-France au Grand Est et au nord de la Franche-Comté. Ainsi, le soleil a brillé 233 heures à Colmar (Haut-Rhin), mais seulement 123 heures à Tarbes (Hautes-Pyrénées), record mensuel de faible ensoleillement pour un mois de septembre pour cette station.
(1) Moyenne sur la période 1981-2010.
(2) Moyenne sur la période 1991-2010.