« Absence d’engagement de la filière. » C’est la qualification donnée par le secrétaire général de la FNB, Cédric Mandin, à la situation de stabilisation des cotations françaises de bovins, dans une tribune diffusée ce mercredi 26 mars 2025. Le manque d’offre sur le marché mondial tire les cours à la hausse depuis la fin de l’année 2024. Mais le secrétaire général de l’association spécialisée de la FNSEA observe « une marche avant sur les tarifs dans l’ensemble des pays européens… contrairement à la France ».
« Pression à la baisse »
Bien que les cotations aient augmenté sur l’Hexagone, elles restent, pour certaines catégories d’animaux, inférieures aux coûts de production interprofessionnels ainsi qu’aux cours des pays voisins. « Il y a une véritable pression à la baisse de l’ensemble des abatteurs, notamment sur les vaches laitières », dénonce Cédric Mandin. Pour lui, la solution reste la contractualisation : « il y aura des priorisations et des négociations qui vont se faire », si le manque d’offre s’accentue.
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