Le boisseau de blé pour livraison en mai a perdu 2,5 % pour terminer à 4,2850 dollars, contre 4,3950 dollars vendredi dernier. Il avait déjà cédé plus de 18 % depuis la mi-février. Ce mouvement de ventes « semble guidé par les fonds spéculatifs, qui testent les zones de résistance », a estimé Dax Wedemeyer de la maison de courtage US Commodities.

Les États-Unis dépassés par la Russie

« Au niveau mondial, le blé américain continue à pâtir de la concurrence des autres blés, en particulier le blé russe, et se laisse dépasser dans les appels d’offres », a-t-il souligné.

Dans le même temps aux États-Unis, « le blé d’hiver s’apprête à sortir de la période de dormance sans au final avoir trop souffert du gel », a-t-il ajouté.

 

Les cours du maïs ont surtout suivi la trajectoire des prix du blé. Le boisseau (environ 25 kg) pour livraison en mai, contrat le plus échangé, a fini à 3,6200 dollars contre 3,6425 dollars vendredi.

Vente de soja à la Chine

Le soja a également fini en baisse malgré l’annonce d’une vente importante à la Chine.

Selon la plateforme affichant au quotidien les plus grosses opérations, des acheteurs chinois ont en effet passé une commande portant sur 926 000 tonnes de soja. Elle fait suite à une commande de 664 000 tonnes dévoilée vendredi.

 

Mais pour Dax Wedemeyer, « ce que veulent voir les courtiers désormais c’est la concrétisation d’un accord commercial entre la Chine et les États-Unis ». La Chine, le plus gros acheteur d’oléagineux américain ces dernières années, a imposé de lourds droits de douane sur ses achats il y a plusieurs mois en représailles à des sanctions commerciales de Washington.

 

Le rapport mensuel des autorités américaines sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde diffusé vendredi n’a pas apporté de surprise majeure, si ce n’est que les prévisions de stocks mondiaux de soja étaient supérieures aux anticipations des analystes. Le boisseau de soja (environ 25 kg) pour livraison en mai a clôturé à 8,9000 dollars, contre 8,9575 dollars vendredi.