. Celui des produits agricoles bruts atteint 89 M€, bondissant de 72 M€ par rapport à novembre 2017 du fait de la réduction du déficit commercial avec les pays tiers.
Les prix du blé et de l’orge en hausse
Les céréales françaises participent à cette augmentation. En valeur, leurs exportations augmentent de nouveau : de 40 M€ sur un an, soit 9 %. Les volumes vendus en dehors de nos frontières reculent, mais le prix moyen à l’exportation a augmenté de 24 % pour le blé tendre et de 27 % pour l’orge.
Les légumes ne sont pas en reste, avec un bond de 31 M€. Le recul des volumes disponibles tire les prix à la hausse. En revanche, la mauvaise récolte de colza en 2018 plombe les ventes à l’étrange d’oléoprotéagineux qui reculent de 27 M€.
L’évolution est également négative pour les fruits, –26 M€, et les animaux vifs, –23 M€. Quant aux importations, elles atteignent un peu moins de 1,2 milliard d’euros, en repli de 63 M€, soit 5 % par rapport à novembre 2017, en lien notamment avec des achats de fruits.
L’excédent commercial en produits transformés diminue de 158 millions d’euros sur un an, à 646 millions d’euros, avec des exportations en net recul, notamment pour les boissons, le sucre et les produits laitiers.