Dans une note publiée sur son site, Michel-Edouard Leclerc a annoncé le 15 février que « l’alliance E. Leclerc-Rewe (Eurelec) a scellé un partenariat sur la fourniture d’un blé durable », issu du programme « Harmony », lancé il y a une dizaine d’années en France.
« On est dans le lourd avec cet accord qui porte sur plus de 20 000 tonnes de blé et qui impactera plus de 1 500 agriculteurs regroupés autour de trois usines en France. » Il cite Granville dans la Manche, Vervins dans l’Aisne et Toulouse dans la Haute-Garonne. « Mondelez (1) et Eurelec ont trouvé un accord tarifaire qui permettra de valoriser ce contrat de filière et d’accompagner d’une meilleure rémunération, les producteurs qui y sont engagés. »
Phytos, sol, carbone, biodiversité
Les agriculteurs engagés « recevront une prime supplémentaire pour mettre en œuvre les bonnes pratiques de culture d’un blé durable : réduction de l’utilisation de pesticides et de fertilisants, préservation de la qualité de l’eau et du sol, et réduction des émissions carbone. La charte comprend également des pratiques spécifiques destinées à préserver la biodiversité ».
Mondelez, multinationale américaine (auparavant Kraft Foods), détient notamment les marques Lu, Belvita, Oreo, Prince, Mikado. En juin 2018, le groupe avait annoncé étendre son programme Harmony à l’ensemble de ses biscuits dans l’Union européenne d’ici à 2022. Cela représenterait environ 280 000 t de blé.