Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 25 centimes d’euro à 181,25 euros sur l’échéance de décembre, et sur celle de mars à 183 euros.
A la même heure, la tonne de maïs stagnait à 165 euros sur l’échéance de janvier, et reculait de 25 centimes d’euros sur celle de mars à 168,50 euros.
Le blé gagne néanmoins quelque soutien du fait des conditions météorologiques très humides dans l’ouest de l’Europe et outre-Manche, et de conditions sèches sur le grand bassin mer Noire, note Agritel.
Le marché suivait un appel d’offres lancé par l’Ethiopie pour 75 000 tonnes de blé.
Chargement au ralenti en mer Noire
Agritel note par ailleurs un ralentissement du rythme de chargement de blé depuis la région mer Noire (Russie, Ukraine). Ces deux pays ont chargé environ 500 000 tonnes chacun au cours de la semaine passée alors qu’ils nous avaient habitués à exporter près de 1 Mt en base hedbomadaire au début de l’automne.
« Cette raréfaction des origines ukraininennes était attendue dans un contexte où déjà deux tiers des disponibilités export ont déjà trouvé destination. La priorité du moment en Ukraine est aujourd’hui de répondre à la forte demande en maïs. Au cours des 6 prochains mois, près de 1 Mt sera chargées en base hebdomadaire », explique Agritel.
Le ralentissement du rythme de chargement de la Russie s’explique, selon le cabinet de conseil, par un léger manque de compétitivité face aux origines ukrainiennes ou européennes. La demande sur le marché intérieur russe s’avère de plus en plus soutenue.