L’Algérie « semble vouloir bouder l’origine France, malgré sa compétitivité, essentiellement pour des raisons géopolitiques », relève le cabinet Agritel.

 

Ce pays a acheté « probablement » environ 700 000 tonnes de blé meunier mercredi à des prix compris entre 372 et 376 dollars la tonne, « avec des origines allant de l’Allemagne à la Baltique, en passant par le bassin de la mer Noire », selon Agritel, qui ajoute que l’Argentine pourrait également avoir été pour partie retenue.

Manque de compétitivité des origines américaines

Sur le marché américain, les cours du blé à Chicagoont terminé en très net repli mercredi soir, notamment en raison d’un « manque de compétitivité des origines américaines sur la scène internationale », note le cabinet. « La récolte australienne progresse avec une amélioration de la météo, ce qui conduira inévitablement à avoir un concurrent de taille avec ce pays. »

 

En Russie, les anticipations sur le volume de blé qui pourrait faire l’objet de quotas à l’exportation à compter du 15 février 2022 « vont bon train, s’affichant entre 8 et 9 millions de tonnes ».

 

Les taxes à l’exportation s’affichent depuis mercredi à un niveau record de 91 dollars la tonne.

 

Vers 17h00 sur Euronext, le prix du blé tendre progressait de 1 euro, à 276,75 euros la tonne, sur l’échéance de mars et de 0,25 euro sur celle de mai, à 273,75 euros la tonne.

 

Le maïs évoluait peu, cédant 50 centimes d’euro, à 242,25 euros la tonne, sur l’échéance de janvier et 1 euro, à 239,50 euros la tonne, sur celle de mars.