« C’est l’application classique du dicton + Achetez la rumeur et vendez la nouvelle + », explique Brian Hoops, de Midwest Market Solutions. La semaine dernière, plusieurs observateurs du marché avaient fait part de l’intention de la Russie d’imposer une taxe d’exportation sur son blé, du 15 au 29 février, susceptible de faire baisser le volume de livraison de 2 à 3 millions de tonnes pour cet acteur majeur du marché.

Les investisseurs encaissent leurs profits

Les contrats américains de blé avaient progressé en anticipation de cette mesure, censée juguler le prix de plusieurs aliments russes, dont le pain. Mais avec la confirmation lundi par Moscou de cette nouvelle, « les investisseurs ont décidé d’encaisser leurs profits », indique Brian Hoops.

Le repli du blé a pesé sur le maïs, qui a toutefois terminé la séance en petite hausse.

 

De son côté, le soja s’est apprécié, profitant de l’annonce d’un temps sec dans les régions productrices de l’Argentine ainsi que d’un conflit social dans le pays. « Les troubles économiques se sont poursuivis dans la nuit de dimanche à lundi en Argentine alors qu’une grève des inspecteurs des grains et de salariés du secteur de l’oléagineux a été prolongée cette semaine », indiquent Jacquie Holland et Ben Potter, de Farm Futures.

 

Le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en mars, le plus actif, a terminé à 5,9650 dollars, contre 6,1450 dollars vendredi, plongeant de 2,93 %.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé, a fini à 4,2400 dollars, contre 4,2350 dollars avant le week-end, en progrès de 0,12 %.

 

Le boisseau de soja (environ 27 kg) pour livraison en janvier, le plus échangé, a terminé à 11,6950 dollars, contre 11,6050 dollars à la dernière clôture, gagnant 0,78 %.