Concernant le blé, les stocks mondiaux de fin de campagne sont estimés à 292,78 millions de tonnes (Mt) par l’USDA, contre 287,14 Mt en mars. Les stocks de blé augmentent « dans une perspective de baisse de la consommation par la filière des animaux d’élevage, qui devrait le remplacer par le maïs, très peu cher, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe », a estimé Gautier Le Molgat, du cabinet Agritel.
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De plus, les perspectives d’exportation de blé sont en baisse par rapport au mois dernier, conséquence d’une perspective de baisse de la consommation mondiale.
En maïs, le débouché de l’éthanol à la peine
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Du côté du maïs, les stocks mondiaux progressent aussi à 333,43 Mt, contre 327,33 Mt le mois dernier, « ce qui explique la lourdeur des cours du maïs aux États-Unis, a expliqué l’analyste. La perspective de baisse de la consommation de maïs dans le secteur énergétique aux États-Unis est déjà intégrée dans ces chiffres. On voit un ralentissement du débouché éthanol qui baisse de 7 %. Le pétrole est très peu consommé en ce moment et l’éthanol n’est pas assez rentable. » Cependant la consommation de maïs par les animaux d’élevage aux États-Unis devrait continuer à progresser, indique le rapport.
En soja, hausse des exportations brésiliennes
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En ce qui concerne le soja, les stocks mondiaux de fin de campagne sont estimés en baisse, à 100,4 Mt contre 102,4 Mt le mois dernier. La production est également révisée à la baisse, surtout en raison des conditions de production sèches en Argentine et au Brésil.
« Les exportations des États-Unis et du Canada sont réduites tandis que les expéditions du Brésil sont révisées à la hausse en raison d’un taux de change compétitif et de l’offre abondante exportable. Les importations chinoises ont augmenté de 1 Mt pour atteindre 89 Mt, reflétant une augmentation des expéditions brésiliennes », note l’USDA.