« Nous prévoyons [...] une moisson record, d’au moins 113 millions de tonnes », a déclaré Alexandre Tkatchev, cité par les agences russes. Il attendait jusqu’à présent 110 millions de tonnes. Au 19 septembre 2016, les agriculteurs russes avaient récolté 105,5 millions de tonnes après moisson de 84 % des surfaces semées dont 72 millions de tonnes de blé, selon les statistiques du ministère.

Un atout pour exporter

La récolte avait atteint 104,8 millions de tonnes l’an dernier, un résultat déjà élevé qui avait permis à la Russie d’enregistrer un record d’exportations à 33,9 millions de tonnes sur la campagne de 2015-2016 et de dépasser les États-Unis comme premier fournisseur de blé de la planète (24,6 millions de tonnes).

 

Pour la campagne de 2016-2017, Moscou espère exporter entre 35 et 40 millions de tonnes toutes céréales comprises, a rappelé le ministre, malgré les tensions avec le principal acheteur de blé russe, l’Égypte, qui a cessé ses importations à la suite d’un durcissement de son règlement sanitaire. « Nous avons gagné l’accès à de nouveaux marchés : le golfe Persique, la Chine, l’Asie du Sud-Est », a assuré Alexandre Tkatchev.