Le repli du dollar fait suite à l’abaissement, pour la troisième fois cette année, de ses taux d’intérêt directeurs par la Réserve fédérale américaine, annoncé mercredi par la Banque centrale américaine pour soutenir la croissance des États-Unis qui ralentit.

 

Les céréales européennes, étant exportées libellées en euros, souffrent d’une remontée de la devise européenne qui favorise les exportations libellées en dollar sur le marché mondial des céréales.

 

Le marché est attentif à la météo en Europe et en Amérique du Nord qui influence l’avancée des travaux agricoles. Aux États-Unis en particulier, l’épisode hivernal qui se profile sur la Corn Belt retarde un peu plus les chantiers de récolte de maïs et de soja, note Agritel, ce qui aurait plutôt tendance à soutenir les cours.

 

En France aussi, les pluies actuelles retardent les travaux d’automne, mais sans afficher de conséquence irréversible.

 

Toutefois, les cours ont été stables cette semaine sur le marché à terme d’Euronext, tout comme de la parité €/$ qui reste proche des 1,11. Cette parité demeure favorable aux exportations françaises et européennes, soulignait Coop de France métiers du grain.

 

La Corée du Sud a acheté 69 000 tonnes de maïs, et Taïwan 63 000 tonnes, ce dernier achat en provenance du Brésil.

 

Le ministère de l’Agriculture égyptien, premier pays importateur de blé du monde, a fait savoir que son pays avait des réserves de blé pour plus de 4 mois.

 

Peu après 16 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 euro sur l’échéance de décembre, à 178 euros, et 75 centimes d’euro sur celle de mars, à 181 euros.

À la même heure, la tonne de maïs perdait 25 centimes d’euros sur l’échéance de novembre, à 163 euros, comme sur celle de janvier, à 166 euros.