L’euro était au-dessus de 1,1140 dollar, vendredi vers 16h30, à son plus haut niveau depuis un mois et demi. L’annonce d’un accord entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne a apporté un élément de soutien à l’euro contre le dollar. Une donnée qui risque de « réduire l’attractivité des origines européennes à l’exportation », soulignait dans une note le cabinet Agritel. « Pour le moment, la parité demeure néanmoins sur des niveaux bien inférieurs à l’an dernier », notait-il toutefois. L’activité était également en berne en raison de la présence de nombreux opérateurs à la Bourse de Vienne.
Après un appel d’offres de l’Égypte, qui a bien soutenu le marché ces derniers jours, c’était au tour de l’Arabie Saoudite de lancer un appel pour près de 600 000 tonnes de blé tendre pour des livraisons entre février et mars 2020. Le résultat devrait être connu au début de la semaine prochaine. D’une manière générale, « il y a une bonne activité dans les ports français » grâce à l’exportation, ce qui compense « un marché intérieur très calme », selon un opérateur ayant requis l’anonymat.
En Asie, le Vietnam vient de suspendre les importations de blé russe, pour des problèmes de présence de graines de chardon, rapportait le cabinet Inter-Courtage. Il rappelait que les importations vietnamiennes de blé russe ont atteint 300 000 tonnes entre juillet et septembre 2019 derniers. Cette situation « pourrait également motiver d’autres débouchés des blés russes, à demander, eux aussi, de nouveaux contrôles », estimait le cabinet Agritel.
Dans un « contexte de prix peu attractifs » en maïs, « acheteurs comme vendeurs sont peu enclins aux affaires », indiquait Coop de France métiers du grain dans une note.
Vers 16h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 0,50 euro sur l’échéance de décembre, à 130,75 euros, et de 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 183,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était à l’équilibre sur l’échéance de novembre, à 165,00 euros, et sur celle de janvier, à 169,25 euros.