« Le marché regarde de très près ce qui se passe du côté des cours du pétrole actuellement », rappelle Michael Zuzolo, de Global Commidity Analytics. Environ un tiers de la production de maïs aux États-Unis est destiné à la fabrication d’éthanol, qui sert à fabriquer du biocarburant, dont les cours dépendent en grande partie de ceux du pétrole.

Réunion des exportateurs de pétrole

Les poids lourds du marché mondial du pétrole doivent se réunir jeudi et vendredi par téléconférence pour décider de réduire éventuellement leur production. L’objectif : permettre aux prix des barils de pétrole brut, en chute libre depuis le début de l’année et l’épidémie de coronavirus, de se redresser.

 

Par ailleurs, un rapport a confirmé vendredi dernier que la demande en éthanol avait chuté avec les mesures de confinement destinées à limiter la propagation de la pandémie de Covid-19. Avec la chute du trafic routier, la production des usines d’éthanol a plongé d’environ 35 % en deux semaines.

En attendant le rapport de l’USDA

Les investisseurs attendent aussi la diffusion ce jeudi du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande de produits agricoles. « On pourrait voir une révision à la hausse des chiffres sur les stocks de produits agricoles en raison d’ajustements liés à l’éthanol », remarque Steve Georgy, de la maison de courtage Allendale.

 

Les échanges étaient aussi limités par le fait que le marché sera fermé vendredi à l’occasion des fêtes de Pâques.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le plus échangé, a terminé mercredi à 3,3000 dollars, contre 3,3150 dollars la veille (–0,45 %).

 

Le boisseau de blé pour livraison en mai, le plus actif, a fini à 5,4825 dollars, contre 5,4925 dollars à la précédente clôture (–0,18 %).

 

Le boisseau de soja pour livraison en mai, le plus échangé, a terminé à 8,5450 dollars, contre 8,5475 dollars mardi (–0,03 %).