Alors que les constructeurs historiques commencent à sortir leurs premières machines éléctriques, c’est l’occasion pour de nouvelles entreprises de rentrer dans la course. C’est le cas de Seederal, une start-up française basée en Bretagne s’apprêtant à lancer son premier prototype.

Pour une nouvelle entreprise qui se lance dans le domaine, un changement drastique comme le passage à l’électrique est une aubaine. Seederal le sait, et en a profité pour partir de zéro tandis que les marques établies ont tendance à partir de l’existant. Le meilleur exemple est sûrement la boîte de vitesses, un élément important des tracteurs actuels. Pourtant, la première machine de Seederal n’en possède pas.

L’absence de ce composant est expliquée par Arthur Rivoal, cofondateur de Seederal : « À notre connaissance, c’est le premier tracteur sans boîte de vitesses. Historiquement, les tracteurs ont été construits autour de cet organe. De notre côté, nous sommes partis de la batterie, c’est elle l’élément central de la machine. »

« Une journée complète de travail »

Pour réaliser ce projet, la jeune firme est partie d’un tracteur thermique existant. Une fois modifiée en électrique, la machine Seederal s’avère être plus légère que son homologue thermique. Pourtant, elle embarque des batteries avec une autonomie annoncée équivalente à celle d’un réservoir de 200 litres de GNR. L’autonomie devrait atteindre 12 heures au semis. Il sera également possible d’installer une recharge rapide.

Au cours de l’année 2024, le premier prototype sera lancé et sera suivi par d’autres machines à l’essai. Ce premier tracteur de la marque possède une puissance d’environ 160 ch et se veut être le premier d’une future gamme.