Des engagements non tenus. C’est ce que reprochent plusieurs associations spécialisées de la FNSEA de la part du gouvernement. Dans un communiqué du 25 juillet, la FNB, la FNPL, la FNO et la FNEC ne constatent aucune avancée sur la gestion des risques climatiques sur prairies.
Elles évoquent parmi ces engagements « le déploiement total de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe (ONPH) avec le suivi de 200 fermes supplémentaires » et « l’amélioration de l’indice satellitaire (indice Airbus) dans sa reconnaissance des pertes en cas d’évènement climatique ».
« Indemniser tous les éleveurs qui ont subi des pertes »
« Devant l’impossibilité d’avoir, pour cette campagne, un dispositif fonctionnel, notamment pour la gestion des pertes liées à la grêle ou aux excès d’eau, les représentants des éleveurs de ruminants demandent aux pouvoirs publics de se saisir du problème, en lançant si nécessaire des expertises de terrain et des résultats de l’ONPH afin d’indemniser tous les éleveurs qui ont subi des pertes », écrivent les associations spécialisées.
Lancé en avril 2024, cet observatoire doit permettre d’assurer la bonne corrélation entre l’indice de pousse d’herbe mesurée par l’indice satellitaire (indice Airbus) et les données de terrain. Un indice qui avait suscité la polémique en 2022 alors que la sécheresse avait particulièrement touché les prairies.