« C’est la date ultime pour ajuster, si c’est encore possible, les plannings de récolte pour les Cuma et les entrepreneurs », assure Arvalis, dans un communiqué publié le 10 août 2020. Trois à quatre semaine après la sortie des soies, synonyme du stade floraison, une visite des parcelles s’impose.
« À cette date, il est facile de repérer la lentille vitreuse qui apparaît à l’extrémité des grains, explique l’institut technique. De couleur jaune dorée et difficilement rayable à l’ongle, elle correspond au dépôt d’amidon vitreux. Pour les variétés à grains dentés, une dépression se forme au sommet des grains.
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Amidon réparti en trois tiers dans les grains
Lorsque la lentille ou la dépression est visible sur la majorité des grains, « on se situe autour de 25-26 % de matière sèche (MS) plante entière pour des maïs à bon gabarit, encore bien verts ». Pour les plants à gabarit moyen et aux feuilles commençant à dessécher, « on sera déjà autour de 28-29 % MS », prévient Arvalis, qui souligne que pour déterminer la date de récolte, « c’est le grain qui commande, pas les feuilles ».
Lorsque 6 à 8 points de MS sont encore nécessaires pour atteindre le stade « optimal » de 32 % de MS plante entière à la récolte, le besoin de températures est d’environ 150 degrés jours (base 6-30). « En jours de calendrier, cela fait 10 à 20 jours selon les régions, la période de récolte et le scénario climatique de la fin de l’été et de l’automne ». Une fois les 32 % de MS atteints, « l’amidon est réparti en trois tiers dans les grains des couronnes centrales des épis : amidon laiteux, pâteux et vitreux. »