. Elle est estimée à 90 % de [son niveau] de référence à la même période. »

 

 

Alors qu’elle était encore dans la norme au 20 juin dernier, la pousse annuelle cumulée de l’herbe atteint 69 % de sa référence annuelle au 20 juillet 2020, contre 76 % en moyenne sur la période de référence qui va de 1989 à 2018.

40 % des régions fourragères en déficit

Plus de 40 % des régions fourragères sont déficitaires, 25 % présentent même un déficit important. Celles du nord-est marquent le plus le pas. Le retard de pousse de l’herbe, déjà notable en juin dans les Hauts-de-France et le Grand Est, s’accentue, atteignant 44 % et 51 %, contre 76 % et 72 % pour ses niveaux de référence.

 

Un quart des régions fourragères françaises sont confrontées à un déficit important.
Un quart des régions fourragères françaises sont confrontées à un déficit important.

 

La Bourgogne-Franche-Comté, la Normandie et les Pays de la Loire où les retards de pousse sont marqués font désormais partie des zones déficitaires. La pousse de l’herbe y accuse un retard de 12 à 17 points par rapport à la référence selon les territoires.

 

À l’inverse, les régions de l’ouest et du sud « poursuivent la campagne sans fléchissement, avec une pousse cumulée dans la norme, voire excédentaire en Paca. »