Le marché fait le point sur les nouveaux appels d’offres à prévoir pour le blé, après l’achat par l’Égypte avant la fin de l’année de 235 000 tonnes de blé meunier à la Russie à quelque 197,2 dollars la tonne. L’Algérie a passé un appel d’offres pour du blé meunier livré en mars. Les offres sont attendues pour jeudi. La Jordanie a lancé un appel d’offres pour 25 000 t de blé meunier, dont les offres sont attendues pour le 9 janvier, et une entreprise publique du pays pour 30 000 t, dont les offres sont attendues pour le 5 janvier.
En Argentine, les prévisions de récolte de blé ont augmenté de 2,5 Mt à 15 Mt pour la campagne de 2016-2017, en raison de la hausse des surfaces plantées à 4,7 millions d’hectares, au lieu de 4,3, note le cabinet Inter-Courtage.
En maïs, le marché est ultra-calme, avec « un manque de disponibilités en France, qui est compensé par des importations des pays de l’est européen et de l’Ukraine », note Agritel. L’Association des producteurs de maïs français (AGPM) qui a tenu une conférence de presse mardi matin à Paris, a rendu publique son estimation de rendement national moyen de maïs grain pour l’an dernier, qui s’est établi à 89 quintaux par hectares, un niveau proche de celui de 2015 (90 q/ha), malgré les aléas climatiques très importants.
La surface cultivée était de 1,404 million d’hectares contre 1,544 million d’hectares en 2015.
Vers 17h25, la tonne de blé à échéance mars gagnait 1 € à 168 €/t, et 75 centimes sur l’échéance de mai, à 171,25 €/t, dans un volume de transactions beaucoup plus important que la veille à la même heure, à quelque 16 400 lots.
Le maïs, pour sa part, gagnait 50 centimes sur l’échéance de mars à 169 €/t, et 50 centimes sur celle de juin à 171,50 €/t, dans un volume confidentiel, moins de 900 lots échangés depuis l’ouverture.