« Les aspects techniques et chartistes devraient dominer » avant un rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA) à la fin de la semaine, a estimé le cabinet Agritel dans une note où il a évoqué une tentative du marché américain de « casser » à la baisse des seuils de prix.
Rebond de la production australienne
Autre facteur de baisse, la confirmation d’un rebond spectaculaire de la récolte de blé australienne, de 20 % par rapport à une année 2019 certes calamiteuse, selon des données prévisionnelles publiées mardi par le ministère de l’Agriculture.
À l’inverse, l’AGPB (producteurs de blé) a confirmé une récolte française en baisse de près de 25 % par rapport au très bon cru 2019.
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Céréaliers déficitaires
Les céréaliers français seront déficitaires sur l’année de 1 000 euros en moyenne, a estimé le président de l’AGPB, Eric Thirouin , lors d’un point de presse organisé à Paris.
« L’année dernière, on était en moyenne à 16 000 euros (de revenu moyen par exploitation, NDLR), un peu plus que le Smic, on commençait à retrouver un petit peu d’espoir, et là, tout a disparu », a-t-il déploré auprès de l’AFP. Il espère que les céréaliers ne seront pas les grands oubliés du volet agricole du plan de relance de l’économie française.
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 187 euros, et de 25 centimes sur mars, à 188,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 25 centimes sur l’échéance de novembre, à 166,50 euros, et progressait de 25 centimes sur l’échéance de janvier, à 169 euros.