La chute du rouble depuis le début du mois « renforce la compétitivité des blés d’origine russe sur la scène internationale », souligne Agritel. Alors que les moissons en France s’achèvent sur un bon cru malgré des sueurs froides liées à la canicule, le marché suit mardi un appel d’offres lancé par l’Égypte pour du blé, tandis que l’Algérie cherche 40 000 tonnes de maïs.

 

Vers 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,75 euro sur l’échéance de septembre à 171,00 euros et 2,00 euros sur celle de décembre à 175,50 euros.

 

Concernant le maïs, le marché demeure prudent, à une semaine du rapport du ministère de l’agriculture américain USDA qui affichera une estimation plus précise des surfaces qui ont été semées de maïs (et de soja) au printemps dernier, malgré les inondations et autres problèmes climatiques subis par les paysans de la Corn Belt à ce moment-là. En France, les perspectives de récolte de maïs sont faibles en raison de la sécheresse.

 

La tonne de maïs perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 170,50 euros, et 75 centimes d’euros également sur celle de janvier, à 173,50 euros.