L’Agence bio était auditionnée ce mercredi 29 janvier 2025 en commission du développement durable, à l’Assemblée nationale. L’occasion pour l’organisme de rappeler ses missions alors que le Sénat a voté sa suppression dans le cadre du budget pour 2025.
Transfert de mission
Cette suppression conduirait à transférer les missions de l’Agence bio à FranceAgriMer ou au ministère de l’Agriculture, voire à l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao).
Un scénario qui ne serait pas souhaitable, selon Jean Verdier, le président de l’Agence bio. « Éclater tout ça, c’est perdre du temps à reformer des gens, apprendre un nouveau métier […] ce serait une destruction, une perte de temps, a-t-il déclaré. Ce n’est pas le moment de donner un mauvais signal dans les campagnes. »
De multiples acteurs du bio
Depuis le vote au Sénat, la ministre de l’Agriculture a précisé que le gouvernement ne souhaitait pas supprimer l’Agence bio mais plutôt « interroger la multiplication des organismes qui s’occupent du bio ».
« Il n’y a aucun doublon en ce qu’il s’agit des études. Nous avons un comité des études avec l’ensemble des opérateurs pour nous répartir les missions, a assuré Laure Verdeau, la directrice de l’Agence bio devant les députés. Nous sommes disposés à récupérer et centraliser tous ceux qui s’occupent du bio, mais on le fait déjà en bonne intelligence. »
Une question qui fera l’objet d’un rendez-vous, le 30 janvier avec Annie Genevard alors que la Commission mixte paritaire se prononcera sur le sort de l’Agence bio.